Campus Léo Lagrange par son antenne Ile de France défend le métier d’animateur(trice) social(e) convaincu(e) que ce métier au croisement du loisirs, du travail transdisciplinaire et de l’éducation populaire teint une place essentielle auprès de publics touchés par une précarité croissante aux visages multiples.
L’isolement, la perte de confiance, le repli sur soi s’immiscent en chacun pour peu que sa trajectoire le fragilise : l’âge, la déscolarisation, l’absence d’un toit, l’arrivée dans un pays sans repères… Rétablir le pouvoir d’agir en chacun devient un enjeu incontournable.
C’est ainsi que la formation d’une durée d’un an implique des stagiaires aux valeurs humaines affirmées qu’ils ou elles soient en reconversion professionnelle, bénévoles d’associations caritatives, jeunes adultes ayant modifié leur trajectoire de formation … L’espace de formation devient un lieu de vie et d’envies ouvert aux échanges de pratiques, de positionnement personnel et parfois de ré-interrogation sur sa posture ou les méthodes pédagogiques employées.
Il ne peut en être autrement au regard de la diversité des structures d’alternance recensées : EHPAD, association de réfugiés, Lieu d’accueil enfants parents, centres sociaux, associations caritatives, maison intergénérationnelle…
Il ne peut en être autrement au regard de la diversité des situations rencontrées au contact de publics diverses : jeunes, personnes âgées, familles, adultes…
Un dénominateur commun : la menée de projets méthodiques où chaque étape a son importance allant de la connaissance du publics, des professionnels(elles) aux missions distinctes pour parvenir à la mise e place d’actions bénéfiques au public, aux partenaire et à la structure d’appartenance. Car l’animation sociale est un enjeu pour tous : mobiliser chacun pour se mobiliser ensemble contre l’isolement social et la perte de l’estime de soi. Toutes ces convictions et méthodes employées ont mené la quasi-totalité des stagiaires à la réussite de leur diplôme. 95% de réussite.